18 janv. 2023
Toutes les villes ne se valent pas. Du moins pas lorsqu’il s’agit de classements sur la qualité de vie, comme le Liveability Ranking de l’Economist Intelligence Unit ou le Monocle Quality of Life Survey.
Ces rapports classent les villes en fonction de différents facteurs qui les rendent plus ou moins agréables. Bien qu’il y ait quelques différences entre le classement des villes dans le top 10 de chaque liste, il y a aussi des similitudes évidentes.
Des villes comme Vienne, Copenhague, Zürich et Vancouver se retrouvent fréquemment en tête des deux listes.
Alors, qu’est-ce que ces villes ont en commun pour faire partie des villes les plus agréables à vivre au monde ? Et qu’est-ce que les autres villes peuvent en tirer comme enseignement ?
Les déplacements sont un élément essentiel de l’expérience humaine. Se déplacer librement et efficacement dans une ville peut faire une grande différence dans la qualité de vie des habitants.
Imaginez que vous ne puissiez pas vous rendre au travail, voir vos amis ou vous rendre chez le médecin sans avoir de voiture. Comparez maintenant cela à une ville où vous pouvez vous déplacer rapidement en utilisant les transports en commun, ou mieux encore, en faisant du vélo.
C’est pourquoi l’un des facteurs clés qui rendent une ville plus agréable à vivre est la possibilité de se déplacer de manière accessible et durable. Cela signifie disposer d’un système de transport efficace, fiable et respectueux de l’environnement.
Copenhague est souvent citée comme une ville modèle en matière de mobilité durable. La ville dispose d’un vaste réseau de pistes cyclables dédiées, et plus de 60 % des résidents se déplacent à vélo tous les jours. Les habitants de Copenhague peuvent également profiter des trottinettes électriques et des vélos en libre-service.
Mais la capitale nordique n’est pas la seule à proposer des solutions de mobilité impressionnantes. Vienne est connue pour son excellent système de transport en commun. La ville a l’un des taux d’utilisation des transports en commun les plus élevés au monde, avec près de 50 % des habitants possédant une carte de transport annuelle.
Les espaces publics dynamiques sont un autre ingrédient essentiel d’une ville agréable à vivre. Bien que la technologie d’aujourd’hui permette aux gens de se connecter en ligne, nous restons des êtres sociaux qui ont besoin d’expériences réelles.
Aucun casque de réalité virtuelle ne peut remplacer la sensation de s’asseoir dans un parc par une journée ensoleillée ou de savourer un repas avec des amis dans un café en plein air animé.
Les parcs publics, les places, les squares et autres espaces ouverts rendent une ville vivante et accueillante. C’est là que les gens peuvent se réunir pour se détendre, se rencontrer et simplement profiter de la vie en plein air.
Des villes comme Vancouver et Zürich sont connues pour leurs parcs publics de classe mondiale. Le parc Stanley à Vancouver est une oasis de 1 000 hectares au cœur de la ville. Et ce n’est pas le seul espace vert dont les résidents de Vancouver peuvent profiter. La ville offre diverses places et espaces publics.
Les parcs publics de Zürich sont également un atout considérable pour la ville. Environ 70 parcs et espaces verts sont disséminés dans la ville, offrant aux résidents de nombreuses occasions de pique-niquer, de discuter, de lire, de flâner et de se détendre.
Mais ce n’est pas seulement la verdure qui rend les espaces publics de Zürich si agréables. Plus de 1 300 œuvres d’art sont exposées dans les parcs et sur les places de la ville, façonnant le paysage urbain et transformant Zürich en un véritable musée en plein air.
C’est précisément dans ces endroits que l’on voit le meilleur de la vie urbaine – un sens de la communauté, de l’interaction sociale et du pur plaisir.
Une ville peut disposer de nombreux espaces publics et d’autres éléments pour une qualité de vie élevée, mais si l’environnement est pollué et malsain, cela peut annuler tous les points positifs.
Un environnement propre et sain est indispensable à toute ville agréable à vivre. Cela signifie avoir un air pur, de l’eau potable et un accès facile aux espaces verts.
Voyons maintenant une autre ville nordique, Helsinki. La capitale finlandaise est souvent bien classée dans diverses enquêtes sur la qualité de vie. Et cela est dû en grande partie à l’environnement propre et sain de la ville.
L’OMS a félicité la Finlande pour avoir l’air le plus pur au monde. Et sa capitale jouit du deuxième plus faible niveau de pollution de toutes les grandes villes européennes.
Helsinki est une ville modèle en matière de durabilité environnementale. L’air pur n’est pas le fruit du hasard. Il résulte de politiques et d’initiatives visant à réduire la pollution et à protéger l’environnement. Qu’il s’agisse de la gestion des déchets, de la performance énergétique ou de la promotion de modes de vie respectueux de l’environnement, Helsinki est à l’avant-garde.
Pour profiter pleinement de tout ce qu’une ville a à offrir, ses habitants doivent se sentir en sécurité. C’est pourquoi l’un des ingrédients clés d’une ville agréable à vivre est un niveau élevé de sûreté et de sécurité.
Cela signifie un faible taux de criminalité, des services de secours efficaces et un sentiment général de sécurité lorsque l’on se promène dans la ville.
Copenhague figure à nouveau sur notre liste, cette fois pour ses impressionnants résultats en matière de sécurité (il n’est pas étonnant qu’elle arrive si souvent en tête du classement des villes agréables à vivre). La capitale danoise a été désignée comme la ville la plus sûre du monde par The Economist en 2021.
L’une des principales raisons de la première place de Copenhague est la sécurité personnelle. Le maire de la ville, Lars Weiss, note dans le rapport de l’EIU :
« Nous nous concentrons grandement sur la prise en charge anticipée avec des mesures préventives. Nombre d’entre elles sont menées par le biais d’une coopération de proximité entre les écoles, les clubs de jeunes, les services sociaux et la police – le système SSP [écoles, services sociaux, police]. »
L’engagement de Copenhague en matière de sécurité ne s’arrête pas là. La ville est également bien classée dans d’autres domaines, tels que la sécurité numérique et la sécurité des infrastructures.
Les villes n’appartiennent pas à un seul groupe – elles sont pour tout le monde. Du moins, c’est ainsi que cela devrait être.
Une ville ne peut être vraiment agréable à vivre que si elle offre un sentiment de communauté. Cela signifie un sentiment d’appartenance, d’inclusivité et de cohésion sociale.
Les habitants doivent sentir qu’ils font partie d’une communauté plus large et qu’ils ont un intérêt dans leur ville. Ils doivent sentir qu’ils peuvent contribuer à l’amélioration de leur ville. Et c’est exactement ce que l’on trouve à Helsinki.
« Le Helsinki de vos rêves se crée ensemble ». C’est le titre principal du site Web de la ville, OmaStadi.
Ce site permet aux habitants de réfléchir, de co-créer, de voter et de mettre en œuvre de nouvelles idées pour faire de leur ville un endroit encore meilleur. Plus de verdure ? Un mur de graffitis légal ? De nouvelles aires de jeux ? Tout dépend des résidents.
Et ce n’est pas la seule plateforme numérique que la ville utilise pour impliquer les habitants. Otakantaa est un forum en ligne où les habitants prennent part à des discussions sur les projets en cours, donnent leur avis et proposent leurs idées.
Cela peut sembler aller de soi. Les villes sont des lieux pour les gens, après tout. Mais toutes les villes ne sont pas conçues en pensant à leurs habitants.
La plupart des villes d’aujourd’hui sont principalement conçues pour les voitures. Les routes sont larges, les places de stationnement sont nombreuses et l’espace public n’est souvent qu’une question de réflexion après coup.
Nous sommes surpris et même heureux de voir des villes qui donnent la priorité aux personnes, c’est ainsi que les choses devraient être.
Revenons à notre exemple nord-américain : Vancouver. La marche, le vélo et les transports en commun sont tous des moyens faciles et pratiques de se déplacer en ville. Vancouver obtient des scores élevés dans ces trois catégories et est classée comme un « paradis pour les marcheurs » par Walk Score. Cela signifie que les gens peuvent faire leurs courses quotidiennes sans avoir besoin d’une voiture.
Le cyclisme est également populaire à Vancouver. La ville dispose en effet d’un vaste réseau de pistes cyclables et s’efforce de rendre le vélo encore plus sûr et plus pratique.
Il existe également de nombreuses rues à faible vitesse où les piétons et les cyclistes ont la priorité sur les voitures. L’accès des véhicules n’est autorisé que pour les services d’urgence et les habitants du quartier. Cela donne aux gens un espace sécurisé et confortable sans le bruit et la pollution de la circulation.
Rendre une ville agréable à vivre est une tâche complexe. Il y a de nombreux facteurs à prendre en compte, et aucune ville n’est identique à une autre.
Mais l’importance des villes agréables à vivre ne peut être sous-estimée. Nous avons trop souvent abdiqué au nom du progrès. Nous avons construit des villes pour les voitures plutôt que pour les gens. Nous avons sacrifié notre santé et notre bien-être au nom de la praticité.
Mais heureusement, cela commence à changer. Les villes commencent à prendre conscience de l’importance de l’habitabilité. Et les résultats sont clairs : les gens sont plus heureux, en meilleure santé et plus productifs lorsqu’ils vivent dans une ville agréable à vivre.
Bien qu’il s’agisse d’une question complexe, Bolt, en tant que société, s’engage à rendre la vie urbaine meilleure pour tous. Qu’il s’agisse de réduire les déplacements en voiture de 25 %, d’aider les villes à trouver des solutions de transport durables ou de planter 11 millions de graines d’arbres, nous travaillons dur pour rendre les villes plus agréables à vivre pour les personnes qui y vivent.
